Revêtements de sol

par Doc genie civil

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Revêtements de sol


   Définition

Un revêtement de sol est un matériau de construction, naturel ou manufacturé, qui couvre le sol. Comme tout autre revêtement, il sert de protection ou de décoration mais il est spécifiquement adapté pour résister aux passages des personnes, des animaux ou des engins.
Il en existe de différentes matières, entre autres en terre, en végétal, en bois, en pierre, en mortier, en céramique, en textile, en PVC ou en résine synthétique et autres matières synthétiques.

   Extrait du document

Le parquet : revêtement de sol constitué de lames ou de lamelles de bois assemblées. On distingue trois principaux types de parquets
  • Le parquet massif.
  • Le parquet mosaïque. 
  • Le parquet contre-collé.
Le parement : face d’un élément de parquet destinée à rester apparente.
Le contre-parement : face opposée au parement.
Le parquet massif appelé aussi parquet traditionnel ou parquet à lames : parquet constitué de longues lames en bois massif (chêne, châtaignier, hêtre, sapin…) assemblées entre elles par languettes et rainures. Ces lames ont une épaisseur moyenne de 23 mm et une largeur variable selon l’essence et le mode de pose (de 60 à 160 mm environ).
  • La pose traditionnelle d’un parquet à lames s’effectue par clouage de chaque lame (au niveau de la languette) sur son support. Il existe plusieurs types de pose :
  • La pose sur solives.
  • La pose sur lambourdes : la lambourde de parquet, à ne pas confondre avec la lambourde de plancher, est une longue pièce de bois de 25 à 45 mm d’épaisseur, posée à plat et destinée à recevoir les lames du parquet. Selon la nature du plancher, les lambourdes sont soit clouées sur les solives, soit collées sur un plancher en béton . Suivant la disposition des lames, on distingue :
  • Le parquet à l’anglaise dont toutes les lames sont parallèles entre elles . Il est appelé à coupe perdue lorsqu’il est constitué de lames de longueurs variables, leurs joints étant disposés sans recherche d’alignement. Le parquet à l’anglaise à joints sur lambourdes comprend des séries de lames de longueurs égales dont les joints sont situés sur les lambourdes. Dans le parquet à l’anglaise à coupe de pierre, les lames égales, sont disposées de manière à obtenir des joints alternés.
  • Le parquet à bâtons rompus est constitué de lames de longueurs égales orientées à 45° par rapport à la direction des lambourdes. Les extrémités des lames sont coupées à angle droit .
  • Le parquet en point de Hongrie dont les lames de longueurs égales sont orientées à 45° par rapport à la direction des lambourdes. Les extrémités des lames sont coupées suivant un angle de 45° ou 60°.
Le parquet mosaïque : parquet constitué de lamelles de bois minces (6 à 10 mm d’épaisseur environ) juxtaposées et réunies entre elles par un papier kraft collé sur le parement (qui sera enlevé après la pose) ou par une résille textile fixée sur le contre-parement. Le parquet mosaïque est collé sur le support (chape de mortier ou dalle de béton surfacée).
Le cabochon  : élément décoratif de petites dimensions en bois inséré dans un parquet en vue de compléter les vides laissés par la composition.
Le parquet en panneaux contre-collés ou parquet contre-collé  : parquet constitué d’éléments préfabriqués (panneaux ou lames) qui s’assemblent les uns aux autres. D’une épaisseur moyenne de 10 à 15 mm, chaque élément comprend plusieurs couches contre-collées (c’est-à-dire collées les unes aux autres) :
  • Un parement en bois massif (chêne, hêtre…) de 2 à 5 mm d’épaisseur. Lorsque l’épaisseur est inférieure, en sortie d’usine, à 2 mm, on ne parle plus de « parquet » mais de revêtement à « parement bois ».
  • Un support, appelé âme, de 10 mm environ, qui peut être en latté, en contreplaqué, en MDF ou en panneaux de particules.
  • Un contre-parement en résineux qui assure la stabilité et la planéité de l’élément.
Ces éléments sont souvent vitrifiés en usine, c’est-à-dire revêtus d’un vernis spécial possédant une grande résistance à l’usure.
Il existe deux modes de pose pour ce type de parquet : la pose flottante, la plus courante (voir le parquet flottant ci-dessous) et la pose collée.
Le parquet flottant : qualifie un mode de pose et non un type de parquet. Dans un parquet flottant, les éléments assemblés entre eux sont posés sur une sous-couche qui les désolidarise du support. Cette sous-couche en polyéthylène, en mousse de polyuréthanne ou en polystyrène extrudé amortit les bruits de pas et compense les petits défauts de planéité du support.
Le revêtement de sol stratifié : ce revêtement qui se présente sous la forme de lames à assembler de faible épaisseur (de 6 à 10 mm selon les produits) ne bénéficie pas de l’appellation parquet parce qu’il ne comporte pas de bois massif. Chaque lame est composée de plusieurs couches assemblées entre elles par pressage à chaud  :
  • Une couche supérieure transparente en résine très résistante appelée overlay.
  • Une couche décor imitant le bois constituée de feuilles minces de papier imprégnées de résine thermodurcissables.
  • Une âme en panneaux de particules ou en fibres de bois haute densité.
  • Un contre-parement.
Les lames s’assemblent par rainures et languettes et sont collées entre elles. Le parquet est posé sur une sous-couche (en polyéthylène, en liège… ). Certains fabricants proposent des lames qui s’assemblent sans colle par clippage, grâce à un système d’emboîtement auto-bloquant.

Les carrelages

Le carrelage : revêtement de sol, intérieur ou extérieur, constitué de carreaux juxtaposés.
Le carreau : élément plat de forme régulière (carrée, rectangulaire, hexagonale…) en grès, en terre cuite, en pierre…, utilisé pour la réalisation de revêtements de sols ou revêtements muraux.
Le carreau céramique : carreau fabriqué à partir de mélanges de terres naturelles cuites. Selon la nature des terres utilisées et le mode de fabrication, on distingue :
  • Le carreau de grès-cérame fin,appelé couramment grès cérame, est obtenu à partir d’un mélange d’argiles, d’additifs (felds-path, silice…) et de colorants. Le grès-cérame, vitrifié par cuisson à une température de 1300° environ, est un matériau imperméable, très résistant à l’usure, au gel et à l’écrasement. Son aspect de surface peut être brillant (poli), semi-mat ou mat.
  • Le carreau de grès-cérame émaillé appelé aussi grès pressé émaillé : carreau en grès recouvert d’une couche d’émail à base d’oxydes métalliques.
  • Le carreau en grès rustique : carreau en grès dont la surface légèrement irrégulière est soit laissée brute, soit émaillée. Le grès rustique est souvent un grès étiré, c’est-à-dire, obtenu à partir d’une pâte façonnée par étirage.
  • Le carreau de terre cuite : carreau fabriqué à partir d’un mélange d’argiles naturelles. La terre cuite est un matériau poreux dont la résistance à l’usure varie suivant la nature de l’argile, le degré de cuisson et les additifs éventuels.
Le carreau de ciment : carreau fabriqué à base de mortier (mélange de sable, de ciment et d’eau) et d’additifs (notamment pour la coloration). Ce type de carreau qui ne nécessite pas de cuisson doit être, après la pose, revêtu d’une couche d’imperméabilisation.
La tomette : carreau de terre cuite de forme hexagonale.
Le cabochon ou le bouchon : petit élément décoratif introduit dans un carrelage de manière répétitive.
La navette : carreau allongé de forme hexagonale associé le plus souvent à des carreaux carrés.
La frise : bandeau constitué de carreaux décorés insérés dans un carrelage.
Le dallage : revêtement de sol intérieur ou extérieur constitué de dalles juxtaposées.
La dalle : élément plat de grandes dimensions utilisé pour la réalisation des dallages. On distingue:
  • La dalle en pierre naturelle taillée (marbre, granit, ardoise…).
  • La dalle en pierre reconstituée (mélange de poudres, de petits éclats de pierre et de ciment).
L’opus incertum : dallage constitué de pierres de formes irrégulières disposées sans orientation particulière et sans se soucier de l’alignement des joints.
Le granito : matériau constitué d’un mélange de mortier et de granulats de marbre. Il peut être réalisé sur place ou, le plus souvent, être posé sous forme de dalles préfabriquées dont la face extérieure visible est polie.
Le pavage ou pavement : revêtement de sol, en général extérieur, composé de pavés.
Le pavé  : bloc épais de petites dimensions utilisé pour la réalisation de revêtements de sols extérieurs (terrasses notamment). Posés généralement sur un lit de sable, les pavés peuvent être en bois, en terre cuite ou en béton moulé.

Les sols plastiques et textiles

Le revêtement de sol plastique : revêtement mince (de 2 à 4 mm d’épaisseur) fabriqué à partir de résines vinyliques. On distingue principalement :
  • Les dalles semi-flexibles, lisses ou à reliefs, appelées couramment dalles en PVC.
  • Les revêtements flexibles en dalles ou en lés (rouleaux) constitués d’une ou plusieurs couches vinyliques (opaques, unies, imprimées…).
  • Les revêtements associés à une sous-couche (en polyester, en feutre de jute, en mousse, alvéolaire…).
Le linoléum : revêtement de sol constitué d’une toile de jute ou de polyester recouverte d’un mélange de farine de bois, d’huile de lin, de résines de pin et de pigments. Certains linoléums sont munis d’une sous-couche en liège.
Le revêtement de sol acoustique : revêtement conçu pour atténuer les bruits d’impact (bruits causés par la chute d’objets sur le plancher ou bruits de pas pouvant être entendus à l’étage inférieur).
La moquette : revêtement de sol souple, en lés ou en dalles, composé d’une couche supérieure en textile et d’une ou plusieurs couches servant de support. Les fibres les plus couramment employées pour la réalisation des moquette sont :
  • Les fibres naturelles qui comprennent les fibres animales (laine de mouton, poils de chèvre…) et les fibres végétales (coton, jute…).
  • Les fibres synthétiques ou artificielles, telles que : les polyamides, les acryliques, le polyester et le polypropylène.
Selon le mode de fabrication, on distingue :
  • La moquette tissée réalisée sur un métier à tisser .
  • La moquette floquée obtenue par projection de fibres textiles courtes sur un support préalablement enduit d’une couche adhésive.
  • La moquette aiguilletée constituée de touffes de fibres insérées mécaniquement dans un support.
  • La moquette tuftée ou touffetée dans laquelle les fibres sont insérées sur une trame en toile recouverte d’une couche en caoutchouc ou en PVC appelée enduction.
Le tapis-brosse  : tapis à poils durs servant à s’essuyer les pieds. Les tapis-brosses sont parfois mis en place dans une réservation laissée dans le sol.

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1 Commentaire

Ndono bekono janvier 16, 2023 - 5:03 pm

Je veux plus d’options

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