Menuiseries intérieures (Portes)

par Doc genie civil

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Menuiseries intérieures – Portes


   Définition

■ La porte intérieure appelée aussi porte de communication : porte située à l’intérieur d’une habitation, destinée à accéder aux différentes pièces et aussi à les clore. Il existe plusieurs types de portes intérieures (décrites ci-après) qui diffèrent par leur conception et leur usage.

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L’âme : partie centrale d’une porte iso-plane qui sert à rigidifier la porte en reliant entre eux les deux parements. On distingue trois principaux types d’âmes :
  • L’âme alvéolaire qui comprend des alvéoles réalisées à partir de bandes de carton, de lamelles de bois massif ou de fibres de bois.
  • L’âme pleine qui est composée de panneaux de particules ou de panneaux de fibres de bois, remplit entièrement l’intérieur de la porte. Pour alléger son poids, elle est souvent percée d’orifices circulaires.
  • L’âme isolante qui est en polystyrène ou en mousse de polyuréthanne. Ce type d’âme est réservé aux portes intérieures dites « isolantes », séparant deux locaux dont les températures ambiantes sont différentes.
La porte isoplane : porte intérieure dont les deux parements plans sont fixés de part et d’autre d’un cadre en bois . L’âme peut être alvéolaire, pleine ou isolante. Les parements sont des panneaux minces de contreplaqué ou de fibres de bois. La porte peut être munie d’un oculus ou d’un hublot.
La porte menuisée ou porte à panneaux appelée parfois « porte traditionnelle » : porte intérieure constituée de montants et de traverses assemblés et d’éléments de remplissage (panneaux pleins et/ou vitrages). Les matériaux utilisés pour la fabrication des montants et des traverses sont le bois massif ou le bois lamellé (lamelles de bois massif collées entre elles) revêtu d’une feuille de placage en bois naturel.
Pour la réalisation des panneaux de remplissage, on trouve les matériaux suivants :
  • Le bois massif (chêne, hêtre, sapin…).
  • Le contreplaqué revêtu d’une feuille de placage en bois naturel.
  • Le panneau de particules postformé ou non, revêtu d’une feuille de placage en bois naturel.
La porte postformée  : porte intérieure dont les parements en panneaux minces de fibres de bois présentent de légers reliefs. A la fabrication, les panneaux sont pressés dans un moule dont ils épousent les formes. Les reliefs obtenus ressemblent à ceux présents sur les portes menuisées.
Le bloc-porte : ensemble constitué par une huisserie et un ou deux vantaux articulés sur celle-ci par l’intermédiaire de paumelles ou de fiches.
Le chambranle  : pièces de bois moulurées ou non, posées en applique, et constituant le cadre dormant sur lequel s’articule la porte.
La porte à chant plat appelée aussi porte à rive droite ou porte sans recouvrement  : porte dont les chants (faces latérales d’une porte, communément appelées « tranches ») sont constitués de surfaces planes. Les jeux existants entre l’huisserie et la porte sont visibles d’un côté.
La porte à recouvrement : porte dont les deux chants verticaux et le chant horizontal supérieur comportent une feuillure qui permet à la porte de recouvrir partiellement l’huisserie. Les jeux entre l’huisserie et la porte sont masqués.
La porte coulissante : porte intérieure dont le vantail ou les vantaux s’ouvrent par translation horizontale. On distingue :
  • La porte coulissante en applique munie à sa partie supérieure de galets (roulettes) qui coulissent dans un rail . La porte se déplace contre la cloison, à droite ou à gauche, pour dégager complètement le passage.
  • La porte coulissante escamotable appelée aussi porte coulissante intégrée ou porte à galandage  : cette porte qui se déplace également sur un rail haut, pénètre dans l’épaisseur de la cloison pour libérer le passage. Ce système nécessite la mise en place, lors de l’exécution de la cloison, d’un châssis métallique spécial dans lequel la porte pourra s’insérer. Les deux parois extérieures du châssis sont recouvertes généralement de plaques de plâtre.
La porte battante ou ouvrant à la française : désigne tout type de porte articulée sur des paumelles ou des fiches.
Le débattement : trajectoire en arc de cercle parcourue par l’extrémité libre d’une porte lors de son ouverture ou de sa fermeture.
La largeur de passage  : largeur mesurée entre les deux montants de l’huisserie. A ne pas confondre avec la largeur de porte dont les valeurs normalisées sont (en cm) : 63, 73, 83 et 93. La largeur de passage s’obtient en retranchant deux fois 1,5-cm (profondeur des feuillures) à la largeur de la porte.
La porte saloon  : porte équipée de charnières va-et-vient, utilisée surtout pour les entrées de cuisine. La faible hauteur de la porte (environ 1 m) et son mode d’ouverture permettent le franchissement même en ayant les bras chargés.
La porte extensible ou porte accordéon : porte légère à articulations souples munie à sa partie supérieure de galets qui coulissent dans un rail.
Le placard : volume de rangement ménagé dans l’épaisseur d’un mur ou délimité par des cloisons.
La porte de placard  : porte fermant un placard. Elle peut être battante, coulissante ou pliante. Les matériaux utilisés pour leur réalisation sont identiques à ceux employés pour les portes de communication. Les portes pliantes sont parfois métalliques.
La serrure à larder ou serrure à mortaiser : serrure mise en place dans un évidement pratiqué dans l’épaisseur de la porte. On distingue quatre types de serrures à larder pour portes intérieures :
  • La serrure à bec de cane ou serrure à demi-tour  : c’est une serrure sans clé possédant un pêne demi-tour taillé en biseau qui, actionné par une poignée, pénètre dans la gâche fixée sur l’huisserie. Ce type de serrure est installé sur des portes intérieures qui ne nécessitent pas une condamnation temporaire.
  • La serrure à pêne dormant et demi-tourou serrure à deux pênes : le pêne demi-tour est actionné par la poignée et le pêne dormant qui condamne la porte fonctionne à l’aide d’une clé.
  • La serrure à bec de cane à condamnation pour les portes de W.-C. et de salle de bains. La serrure est munie d’une pêne demi-tour et d’un pêne dormant. Ce dernier est actionné par un bouton.
  • La serrure à pêne dormant seul actionné par une clé, pour les portes dont l’ouverture est épisodique (portes de locaux techniques, portes de caves…).
L’ensemble de porte appelé aussi garniture de porte : il est constitué par les deux béquilles, les deux plaques de propreté et les accessoires de fixation. Les matériaux utilisés sont très variés : laiton, acier, aluminium, bois, céramique, nylon… Selon le type de serrure à larder sur laquelle il s’applique, on distingue les ensembles suivants :
  • L’ensemble pour serrure à bec de cane . Les plaques ne possèdent pas d’entrée de clé.
  • L’ensemble pour serrure à deux pênes . Les deux plaques présentent une entrée de clé.
  • L’ensemble pour serrure à bec de cane à condamnation. Une plaque est équipée d’un bouton. Celui-ci est relié à une tige carrée dont l’extrémité est fendue pour permettre, en cas d’urgence, l’ouverture de l’extérieur à l’aide d’un tournevis.

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