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La maison de A à Z
Couvertures
Définition
La couverture : ensemble des matériaux et des ouvrages qui constituent la surface extérieure d’un toit. Il existe différents types de matériaux de couverture tels que les tuiles, les bardeaux bitumés et les ardoises.
Le toit ou la toiture : ensemble des parois inclinées et/ou horizontales (dans le cas d’une toiture-terrasse) qui couvrent une construction. Le toit comprend les éléments qui composent la couverture ainsi que les ouvrages qui la supportent. Il existe plusieurs types de toit :
- Le toit plat ou toiture-terrasse (voir cha- pitre no-4).
- Le toit à un seul versant appelé aussi toit à une pente.
- Le toit à deux versants.
- Le toit à quatre versants ou toit en pavillon.
Extrait du document
■ La tuile :élément de couverture de formes et de dimensions variables en terre cuite ou en béton. Les tuiles s’assemblent entre elles par recouvrement et/ou emboîtement. Il existe plusieurs modèles de tuiles dont les principaux types sont détaillés ci-après.
■ Le support de couverture : désigne l’ensemble des éléments sur lesquels viennent se fixer les matériaux de couverture. On distingue :
- Les voliges qui sont des planches jointives clouées sur les chevrons et destinées à supporter une couverture en tuiles, en ardoises ou en bardeaux d’asphalte. L’ensemble des voliges posées constitue le voligeage .
- Les liteaux ou les lattes : baguettes de bois, horizontales, clouées sur les chevrons et supportant directement les tuiles ou les ardoises. L’ensemble des liteaux posés s’appelle le litelage. Si l’on interpose un écran entre les liteaux et les chevrons, on peut disposer, suivant le sens de la pente des contre-liteaux cloués sur les chevrons . L’ensemble des contre-liteaux constitue le contrelitelage.
- Les chevrons à section triangulaire .
- Les panneaux de toiture isolants appelés aussi panneaux de sous-toiture : ce sont des panneaux sandwich préfabriqués constitués d’une âme isolante (en polystyrène ou en mousse de polyuréthanne) et de deux parements, l’un extérieur en panneaux de particules hydrofuges (qui résistent à l’eau) et l’autre intérieur en plaque de plâtre, en panneau de particules ou en lambris . Certains modèles sont livrés avec des contre-liteaux collés sur le parement extérieur . Il existe aussi des caissons chevronnés composés d’un parement intérieur fixé sur des chevrons entre lesquels est disposée de la mousse de polyuréthanne . La forme concave de l’isolant, sur les bords, permet de ventiler la sous-face de la couverture.
■ L’écran : dispositif étanche qui protége l’intérieur de l’habitation contre les pénétrations de neige poudreuse. Ces dernières ne pouvant être complètement arrêtées par les éléments de couverture. L’écran peut être rigide (voligeage, panneau de bois) ou souple (film plastique, feutre bitumé). Pour assurer le passage de l’air sous les tuiles, l’écran souple doit être posé non tendu ou tendu sur des contre-liteaux .
■ La tuile canal appelée aussi tuile creuse ou tuile ronde : il s’agit d’une tuile de forme tronconique. Une couverture en tuiles canal comprend deux lits de tuiles :
- Le premier, en contact avec le support, est constitué de tuiles appelées tuiles de courant à la concavité tournée vers le haut. Ces tuiles collectent les eaux de pluie pour les évacuer vers les gouttières.
- Le second lit est constitué de tuiles appelées tuiles de couvert à la concavité orientée vers le bas. Chaque tuile de couvert est posée à cheval sur deux tuiles de courant.
Le support sur lequel repose les tuiles canal peut être :
- Des chevrons à section rectangulaire entre lesquels sont disposées les tuiles de courant.
- Des liteaux placés perpendiculairement à la pente du toit. Dans ce cas, les tuiles de courant possèdent de petits ergots appelés tenons qui assurent leur maintien.
- Des plaques ondulées sur lesquelles on peut ne poser que les tuiles de couvert.
■ La tuile plate : tuile de forme généralement rectangulaire ou à bord arrondi (tuile écaille). Elle est plane ou légèrement galbée et possède en sous-face un ou deux tenons d’accrochage et souvent deux trous pour la fixation par clouage. Suivant la dimension des tuiles, on distingue :
- La tuile plate petit moule au format moyen de 17-cm x 28-cm.
- La tuile plate grand moule au format moyen de 28-cm x 37-cm.
L’étanchéité d’une couverture en tuiles plates est obtenue :
- Par recouvrement, d’environ 2/3 des tuiles supérieures sur les tuiles inférieures.
- Par le croisement, d’un rang sur l’autre, des joints latéraux des tuiles.
■ La tuile à emboîtement ou tuile mécanique : cette tuile possède sur sa périphérie des nervures (parties en saillie) et des cannelures (parties en creux). Ces reliefs permettent l’assemblage avec les tuiles voisines. Ils assurent une bonne étanchéité, latérale et transversale, tout en limitant l’importance du recouvrement d’une tuile sur l’autre. La tuile à emboîtement, comme la tuile plate, se classe en deux catégories :
- La tuile mécanique petit moule au format moyen de 21-cm x 30-cm.
- La tuile mécanique grand moule au format moyen de 24-cm x 42-cm.
Il existe une très grande variété de tuiles mécaniques. On distingue, parmi les plus courantes :
- La tuile romane.
- La tuile petit moule à pureau plat.
- La tuile losangée.
■ Le pureau : partie d’une tuile ou d’une ardoise qui reste visible après la pose. Désigne également la longueur de cette partie, mesurée suivant le sens de la pente.
■ La tuile à glissement : tuile comportant seulement un emboîtement longitudinal. L’étanchéité transversale est assurée par un recouvrement important des tuiles amont sur les tuiles aval.
■ La tuile de rive : tuile spéciale posée le long des rives d’une toiture. Elle peut être ou non munie d’un rabat.
■ La tuile à douille : tuile percée placée à l’extrémité d’un conduit. Elle reçoit une lanterne ou une sortie spéciale pour gaz chauds provenant d’une chaudière.
■ La tuile chatière : tuile comportant une petite ouverture grillagée, utilisée pour assurer la ventilation en sous-face de la couverture.
■ La tuile de ventilation : comme la tuile chatière, elle assure l’entrée de l’air sous la couverture par des ouvertures ménagées à son extrémité.
■ La faîtière appelée aussi tuile de faîtage : pièce utilisé pour le recouvrement d’un faîtage de toiture (ligne horizontale formée par la rencontre de deux versants). Dans le cas d’un montage à sec (sans bain de mortier), les faîtières sont fixées au support de couverture par des clips.
■ La faîtière d’about : faîtière située en bout de faîtage, obturée à une extrémité par une plaque verticale.
■ L’arêtier : tuile spéciale utilisée pour la réalisation des arêtiers (l’arêtier de toiture est une ligne inclinée formée par la rencontre de deux versants de toiture). Cette tuile et la tuile de faîtage sont souvent identiques.
■ La tuile de verre : tuile spéciale en verre (ou en matière plastique) de forme identique aux tuiles courantes, destinée à éclairer les combles.
■ La génoise : corniche constituée de plusieurs rangées de tuiles canal placées côte à côte et scellées dans le mur de façade. Chaque rang est en débord par rapport au rang inférieur.
■ Le châssis de toit : châssis spécial composé d’une partie ouvrante et d’un encadrement qui s’assemble avec les tuiles de la couverture.
■ La rencontre : pièce spéciale mise en place aux points de rencontre des faîtages et des arêtiers. Il existe des rencontres dites à 3 ou à 4 départs(ou3à4 voies).
■ La lanterne : accessoire en terre cuite mis en place sur une tuile à douille pour couronner l’extrémité d’un conduit.
■ L’épi de faîtage : pièce décorative en terre cuite fixée au sommet d’une toiture, souvent aux points de rencontre des faîtages et des arêtiers de toiture.
■ La mitre : ouvrage en terre cuite placé à l’extérieur, au sommet d’un conduit de fumée
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